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TOULOUSE
 

LA PLACE de la DANSE Toulouse

 PRIX DES PLACES : 10€  pour la pièce de Sarah Cerneaux, 12€ les autres

Chèque à l’ordre de la Place de la danse

HIDDEN Sarah Cerneaux ( Centre Henri Desbals Toulouse)

 Jeudi 20 novembre à 21h (8 places)

Sarah Cerneaux ayant grandi dans les cités toulousaines, questionne la manière d’être du corps féminin. La nature le sait, le camouflage permet d’exister. Ici, il devient un système complexe de stratégies de présentation et de représentation pour trois femmes qui cherchent à déconstruire ce que leur environnement hostile a gravé en elles. Une pièce sur les techniques de guerre, d’infiltration-exfiltration ? Pas tout à fait. Avec ce titre et ce projet, Sarah Cerneaux étudie comment, dans certains quartiers, les femmes doivent adopter l’apparence, le langage et les comportements des hommes qui occupent le terrain, pour éviter regards et remarques. « Faire le bonhomme », comme elles disent, revient à cacher, voire nier, ce qui est identifié comme féminin.

LA VIE NOUVELLE Sylvain Huc, Mathilde Olivares( Sorano)

Jeudi 5 Février à 21h ( 10 places )

La vie nouvelle est une écriture chorégraphique de l’épure : pas de récit, pas d’argument, pas de dramaturgie, pas de message. Que de la danse, soit du mouvement et quelques pauses, ne valant que pour elle-même. Cependant, dans ce duo d’une extrême pudeur, des histoires et des moments vécus s’ébauchent en silence, des pensées s’échangent en prenant corps, des affects s’insinuent entre les protagonistes : coécrite par Sylvain Huc et Mathilde Olivares, cette œuvre éprouve sur le plateau dix années de collaboration, avec l’élan, la fraîcheur d’un « toujours » neuf.

CARCACA  Marco da Silva Ferreira (th Cité)

Mardi 10 et mercredi 11 février à 20h ( 10 places chaque soir)

Dix interprètes, un percussionniste et un musicien electro se déploient en un tourbillon de corps et de rythmes orchestré par Marco da Silva Ferreira, l’un des chorégraphes les plus inventifs de sa génération. Passé, présent et futur sont convoqués dans cette pièce explosive célébrant la force du collectif.  Dans cette composition pour dix interprètes et deux musiciens, Marco da Silva Ferreira brasse large : voguing, house, techno et disco, pas classiques et moonwalk, sauts et frappes des pieds du pantsula comme du kuduro, danses traditionnelles et contemporaines, tout y passe et trépasse dans un magma gestuel organique et soudé. Mais qu’importe d’où viennent sauts, tours et figures, ce qui compte, c’est comment et pourquoi dix corps qui s’élancent ensemble parviennent à faire corps justement, que ce soit dans l’embrigadement et dans la célébration, la fête ou la rébellion. Une pièce qui, par sa prodigalité et son intensité, est un antidote à l’égoïsme et au repli sur soi.

A L’OMBRE D’UN VASTE DETAIL  Christian RIZZO ( Cité)

Mardi 17 et mercredi 18 février à 20h ( 10 places chaque soir)

Pièce pour 7 interprètes. La dernière création de Christian Rizzo dévoile et démultiplie les gestes les plus routiniers…Ou quand du quotidien surgit une joyeuse plénitude. à l’ombre d’un vaste détail, hors tempête transforme la boîte noire du théâtre en un lieu d’existence possible de l’invisible, où il peut prendre consistance sans pour autant apparaître formellement. Ici, la danse s’élabore à partir des espaces battants entre les corps, le mouvement se développe autour du vide creusant les gestes routiniers du quotidien. Dans cette nouvelle création pour sept interprètes, Christian Rizzo combine la chorégraphie, par fragments, lacunes et suspens, avec le souffle des tuyaux d’orgue qu’active le groupe Cercueil/Puce Moment, les lumières atmosphériques de Caty Olive et les récits elliptiques de Célia Houdart.

Quatre danseur·euse·s aux frappes de pieds complexes, une partition à cordes pincées par un quatuor virtuose et la voix enveloppante d’un chanteur : le duo Jonas & Lander redonne à la danse du fado batido ses lettres de noblesse.

Jonas&Lander nous le montrent énergique, volontaire, tendu comme un arc. Monument national et populaire que ce répertoire musical, le duo en redécouvre sa face cachée, la danse, largement éclipsée, aujourd’hui presque invisible. Avec quatre musiciens aux instruments à cordes pincées, un chanteur de fado, et quatre danseurs et danseuses chaussé·e·s de bottes à talon, les deux complices réinterprètent les pas et frappes des pieds du fado batido, sorte de claquettes portugaises qui allient virtuosité, rapidité et complexité des jeux de jambes, de hanches et d’épaules. Un fado à faire bondir le cœur.

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